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Ernest Hemingway est à l’origine de cette expression qui désigne cinq mammifères d’Afrique mis à l’honneur : buffle, rhinocéros noir, éléphant, lion et léopard. Si à l’époque chacun d’entre eux valait un trophée lors d’une chasse, aujourd’hui ce terme met en exergue la puissance ainsi que la beauté de ces animaux.

Brigitte Lombard au travers de son travail plein de richesse dans la recherche des postures ou dans la texture des cuirs, rejoint cette classification et propose quelques-uns de ces animaux mythiques en céramique.

Les rhinocéros, mais aussi les éléphants sont de toute beauté travaillés par la main de Brigitte Lombard. Les mères alertes, les éléphanteaux encore gauches… et bien que tous soient massifs, puissants, on sent en eux une certaine fragilité d’une patte en retrait, d’une tête inclinée. Des détails plein de saveur pour qui sait regarder ces magnifiques animaux. Bien que nous soyons très éloignés des « Neiges du Kilimandjaro » (livre dans lequel Hemingway parle du big five), au premier regard on se laisse transporter dans la savane africaine!




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« Œufs trouvés, il est temps de mettre au pré les vaches, de sortir son hippopotame, et ses tenues de soirée… quant aux souris orange, elles chantent, madame elles chantent! »

S’il y a une artiste qui revendique la poésie de l’absurde, c’est bien Annie Cotterot… ses oeuvres amusantes et délicates font des pieds-de-nez à la logique. Et pourtant cette artiste a des racines cartésiennes de chimiste. Autant dire qu’elle aussi fait le grand écart entre un monde fait de règles et de raison et celui de l’art où tout est rythme et émotion.

Ionesco n’aurait pas été plus enchanté, je pense, de contempler ces duos de cantatrices chevelues vêtues de robes toujours plus folles et accompagnées d’animaux toujours improbables…




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