top of page

ree

Tous les galeristes du monde vous diront : le vert est certainement la couleur la moins facile à vendre, sans pour autant pouvoir expliquer pourquoi… au mieux les galeristes développeront leur expérience ; au pire ils vous diront qu’il y a des règles tacites ou des chats noirs…

Mais Lise Vurpillot, artiste non conventionnelle justement, n’est plus à cela près. Après les animaux méconnus (comme le panda roux) elle ouvre le pot de la peinture interdite : le vert ! Et là où la plupart se seraient arrêtés à en extraire un arrière-plan ondoyant, Lise Vurpillot, elle, crée le vert fauve.

Car le Vert Fauve comme le Bleu Cerise sont des actes forts ! Tandis que « Bleu Cerise » était un terme de la résistance dans nos montagnes durant la Seconde Guerre Mondiale, le « Vert Fauve » est un acte de résistance à la logique commerciale !

Néanmoins, et contre toute attente, il faut bien reconnaître qu’une fois de plus l’art et la maitrise des formes et des couleurs (même de celle-ci) permettent à Lise Vurpillot de réaliser deux nouvelles très belles toiles !


ree

Certes, cet animal n’est pas des plus connus, et quand bien même nous envisagerions d’imaginer un gros nounours roux et blanc en lieu et place d’une fourrure noire et blanche nous serions encore loin du compte ! Et pourtant son nom anglais est très connu des « nerds » puisqu’il s’agit de « firefox ».

Le panda roux est un mammifère de la taille d’un grand chat. Il est originaire de l’Himalaya et de la Chine Méridionale et partage avec son cousin le panda géant, outre les mêmes territoires, le goût pour le bambou… Je vous invite à consulter wikipédia pour vous laisser apprivoiser par ce mignon petit animal.

Quant à lise Vurpillot, elle est évidemment subjuguée par tous ces animaux aussi « peluches », que sauvages. Et c’est donc tout naturellement qu’elle ajoute dans sa pinacothèque l’éclatante fourrure du Panda Roux aux coté des lions, des tigres…

A voir aussi les dernières toiles de Lise Vurpillot : l’Ours, le Lion Face ainsi que le non-finito présenté la semaine dernière : Tigre Toile.



ree

Inachevé fortuit ou volontaire, le « non finito » est une forme artistique à part entière. Il est fortuit lorsque l’artiste n’a pas pu terminer son œuvre et en a laissé une grande quantité ainsi (de nombreuses œuvres de Michel-Ange…) ; ou lorsque l’artiste s’approprie cette expression et laisse volontairement le spectateur dans l’expectative. Il renforce ainsi le sujet de son œuvre, non-pas en le liant avec le réel mais en le liant avec la matière dont il est issu. Ainsi, d’un point de vue métaphysique la peinture ou la sculpture (au sens de matière inerte) prend vie. Rodin avait pour habitude ou formule de « libérer» ses sculptures des blocs qui les renfermaient.

Lise Vurpillot dans cette nouvelle œuvre nous propose un non-finito plein de force. Les fauves qui sont au centre de sa production ont toujours cette vigueur et cette douceur qui plaisent tant aux spectateurs. Toutefois elle nous offre ici une nouvelle avancée : comme un arrêt sur image lors du processus de création. L’animal est déjà né dans cet élan. Tout n’est pas encore dit, mais comme poussé par sa propre force ou sa propre volonté l’animal de pigments surgit de la toile et devient le fauve comme œuvre d’art.

Une oeuvre à découvrir à la galerie courant août.


Tout le monde connait le yoyo climatique de ses dernières semaines… un jour il fait beau, et le lendemain une plus ou moins fine bruine vient apaiser le coup de chaud de la veille. Heureusement, les météorologues évoquent de meilleurs jours pour les semaines à venir. Ce qui dans l’ensemble est plutôt une bonne nouvelle pour l’été !

Mais pour une galerie l’importance du temps est toute relative ! par beau temps, la bonne humeur règne en maître dans une ambiance de détente et de légèreté propre aux achats de vacances… quant aux journées pluvieuses, elles sont typiquement dédiées aux visites. Les premiers vacanciers en short et en gaité se transforment alors en vacanciers curieux et résignés.

Aussi, s’il faut bien reconnaître que j’accueille avec plaisir les premiers comme les seconds (qui sont d’ailleurs souvent les mêmes !) certains auront peut-être tendance à chercher une herbe plus verte (impossible) ou tout au moins un ciel plus bleu ailleurs.

C’est donc, pour déjouer cette fallacieuse éventualité et atteindre nos clients qui auront cédé sous la pression de quelques malheureux degrés perdus, que je lance la page Facebook de la galerie : « Galerie Harmattan » !

Non-pas une, mais deux grandes nouveautés pour moi car d’un coup un nouveau site internet fait son apparition en même temps que cette page Facebook !

Si vous vous demandiez, pourquoi il pleut… vous avez sans doute la raison devant les yeux ! Et si vous vous demandez pourquoi je suis toujours de bonne humeur… c’est parce qu’avec un nom de galerie comme celui-là, il fait toujours beau et chaud sous les cimaises!




ree

bottom of page