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Dernière mise à jour : 26 déc. 2018


La peinture franc-comtoise offre souvent des paysages apaisés. Tantôt ceux-ci offrent des points de vue pittoresques, dans un esprit quasi romantique (à la manière du XIX°), tantôt ceux-ci offrent une vision dénudée et très graphique de la nature. Les lignes de crête des montagnes, les silhouettes épurées des fermes, des chemins qui soulignent le paysage. Eric Equoy sait allier les deux dans ses œuvres de l’école franc-comtoise : le graphisme moderne, et le charme des paysages.


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Les neiges plus particulièrement sont un thème que la plupart des peintres hésitent à aborder. En effet la neige est une texture riche difficile à retranscrire. Elle n’est pas si blanche que l’on image ou au contraire, elle peut l’être bien plus. Tout est affaire de contraste et de lumière ambiante, ce qu’Eric Equoy parvient à montrer avec finesse.

Le crépuscule comme le levé du jour jouent également un rôle important dans son œuvre. Ces heures où la lumière point ou se disperse, où le bleu se rose, s’orange et rougit… et en deçà de ces lumières, les écoliers qui avancent marquant la neige.

Tout cela : la neige, la lumière, les écoliers d’un autre temps et les lignes d’une peinture contemporaine, cet oxymore d’une ambiance moderne surannée… tout cela fait la peinture d’Eric Equoy.



On n’a que trop parlé de la tectonique urbaine des œuvres de Daniel Castan, qui fait de ses villes des soulèvements brutaux, quasi des surgissements !

Il est facile effectivement au premier regard, de se laisser submerger par la dynamique de ces œuvres. Et qui ne l’a pas été par la réalité de New York, de Singapour, ou de San Francisco. Pour qui connaît justement ces villes, elles ne sont pas juste de l’architecture : elles sont une atmosphère, une ambiance, une lumière, quelque chose de ténu bien plus impalpable que du vertical et de l’horizontal. Pour qui connaît ces villes elles sont belles sous certaines couleurs que l’on ne retrouve que là-bas et dans les œuvres de Daniel Castan. Il s’agit d’un trait de lumière qui illumine un carrefour, de brumes qui offusquent le lointain, d’un mélange incertain de tons, de bâtiments juxtaposés, serrés, qui se chevauchent et finissent par disparaitre.

Et l’ombre et la lumière dans tout cela scandent un rythme, ouvrent les perspectives ou les obstruent, donnent à ressentir l’impalpable.


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Certains ont pu reconnaître dans les dernières toiles de Daniel Castan la ville de San Francisco. Et effectivement l’hiver de Daniel Castan s’est passé plus à l’ouest qu’à l’accoutumée, laissant quelques peu New York et ses avenues pour les rues en pente de Frisco.

Le travail toujours aussi dynamique, et en matière dépeint toute l‘énergie, la force de ces paysages urbains. Les nouveaux formats plus allongés encore (120×40 cm) accentuent la verticalité des villes tandis que de profondes trouées de ciel, toute en transparence mettent en valeur les perspectives dans l’œuvre.



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