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Brigitte Téman, rend souvent hommage dans les titres de ses œuvres aux artistes qui ont défriché l’art contemporain animalier : une panthère Pomgatti, une autre Joudoz…

Rembrandt Bugatti, Paul Jouve, Marcel Sandoz, François Pompon… ces artistes ont marqué leur temps d’une empreinte si profonde qu’elle a influencé durablement les joailliers et la plupart des sculpteurs animaliers des années 30 jusqu’à nos jours.

Brigitte Téman qui joue du bestiaire révélé par ces Maîtres renoue avec cette tradition de l’animal fixé dans une attitude éphémère, parfois pittoresque mais toujours réaliste (Jouve et Sandoz). L’animal, joue, guète, est attentif (BT : Jougatti), ou s’apprête à porter la charge (BT : Taureau). L’animal est immobile et pourtant nerveux, vigoureux. Son être profond est révélé avec majesté tandis que la patine lisse tendue ramène l’animal à son essence, servie par la pureté du trait!

Ainsi la sculpture de Brigitte Téman est reconnaissable entre toutes : elle saisit en une ligne et une posture, la quintessence de chaque animal.

Oeuvres disponibles de Brigitte Téman


« J’ai le sentiment d’avoir trouvé ma voie »

Marion Six, jeune artiste de 26 ans installée depuis peu à Cran-Gevrier, expose jusqu’au 20 février ses toiles grand format dans le hall de l’hôtel de ville.

Rencontre.

Il en a fallu du courage pour Marion Six lorsque, à 24 ans, et après six ans de formation à l’école nationale supérieure d’architecture de Versailles, la jeune femme a décidé de laisser de côté l’architecture et de consacrer tout son temps à sa passion de toujours, la peinture. «J’ai voulu essayer de me lancer à fond dans la peinture et je ne reviendrai jamais en arrière.

Je suis mon propre maître en peinture. En architecture, on crée pour les autres, on n’a pas tout de suite

d’autonomie dans la création ».

Marion peint depuis l’école maternelle. Très vite, sa maîtresse décèle un don et l’incite à prendre des cours de dessin.

« J’ai appris pleins de techniques et à 6 ans, je présentais ma première exposition de peinture à l’huile». Suite à son choix, la jeune femme a quitté Paris et son «demi placard à balai» pour Cran-Gevrier, en

emmenant pinceaux et mari. «C’est quand même mieux la vue sur les montagnes ! ». C’était en  septembre 2014.

«Un espace où tout est possible»

Aujourd’hui, le pari semble réussi pour l’artiste qui arrive à vivre de sa peinture. Elle a aménagé son atelier chez elle, où elle peint des œuvres de grand format car elle aime le rapport à même échelle avec ses toiles. «C’est presque un combat, un corps à corps». Après avoir traversé plusieurs périodes (portraits de femmes, paysages urbains…), Marion s’intéresse désormais au nu tout en confiant : «Je n’ai pas envie de m’enfermer dans un thème». Elle poursuit : « La peinture m’apporte de la liberté, c’est un espace où tout est possible, sans d’autres contraintes que le format. Plus jeune, ça m’a permis de m’exprimer, de communiquer plus qu’avec des mots, moi qui n’étais pas très à l’aise avec l’oral. C’est aussi une source de gratification. Faire de sa passion un métier change le rapport à cette passion. Moi ça l’a rendu plus fort. Toutes mes idées passent dans la peinture. J’ai le sentiment d’avoir trouvé ma voie ».

L’art pour tous.

Considérant que «peindre est un accomplissement de soi qui ne saurait exister sans le regard des autres», Marion a déjà participé à des expositions prestigieuses notamment à Paris dans la nef du Grand Palais en 2014 et 2015 dans le cadre d’Art en Capitale où l’une de ses œuvres a même été médaillée de

bronze l’année dernière. Ayant déjà également exposé dans des galeries d’art, l’artiste aime faire partager son art au plus grand nombre. Dans le cadre de son exposition dans le hall de l’hôtel de ville jusqu’au 20 février, la jeune femme a ainsi proposé début février une visite spéciale destinée à un public éloigné de la

culture, organisée par les pôles Cohésion sociale et Culture de la ville.

« Marion Six, le pari de la peinture » – Cran Ma Ville #122 p.26 – février 2016

Article de Amélie Nicolas



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Après de longues semaines sans mises à jour, j’ai le plaisir de vous annoncer l’existence d’un nouveau lieu d’exposition à Megève : Megève Fine Art. Cette nouvelle galerie succède à celle de Mme May rue Saint François de Sales.

Son site internet megeve-fine-art.fr , bien qu’en construction, montre la sélection des artistes présentés. On y retrouve Annie Cotterot, Daniel Favre, Jacques Coquillay, Ménoche, Danielle Rannou ou encore Thierry Carton pour les fidèles, mais aussi de toutes nouvelles personnalités telles que Madeleine Van Der Knoopet Isabelle Brizzi, en sculpture ; et Bruno Klein, Katia Kuentz et la fameuse Rebecca de Cachard en peinture.

Emu par la richesse de la peinture naïve de Sylvie Marcel, celle-ci présente trois de ses thèmes de prédilection, les paysages de neige, les ports ensoleillés mais aussi les forêts luxuriantes.

Les toiles de la peintre basque Méña côtoient celles du peintre japonais Yuichi Ono. L’accrochage se veut chic et sobre pour offrir un panel de belles oeuvres. Toutes ayant pour dénominateur commun l’excellence.

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