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Une nouvelle venue pour accompagner ce début de printemps.

Cette boule 861 est la dernière créée par l’artiste YaNn Perrier, une oeuvre de 35 cm de diamètre en épicéa teinté d’encre noire et réhaussé de bleu. Cette pièce plus bleutée que les précédentes, vient à point nommé pour remplacer les dernières oeuvres en mûrier et feuille d’or, les ceps de vigne aux teintes baroques… et les mondes des abîmes aux reflets argentés.



Le métier de galeriste m’offre la chance de rencontrer des gens qui aiment réellement et sincèrement une œuvre. Car le vrai plaisir de l’art se trouve dans les sentiments beaux et bons que génère une peinture ou une sculpture. L’érudition a peut-être sa place dans l’appréciation de l’art. Mais elle est secondaire. Lorsque la rencontre se fait, entre l’œuvre et le spectateur, alors l’artiste a réussi son œuvre. Il a su toucher à l’intimité du spectateur, au-delà des barrières et des conventions.

Voici une lettre reçue ce matin qui me touche particulièrement :


« Cher Monsieur,

Internet m’a offert l’occasion de voir une large palette de la production de Joseph Piermatteo. Venezia Blu n’y figure pas. Cette oeuvre devait nous être destinée ! J’ai vu d’autres de ses oeuvres représentant Venise mais, à mon avis, Venezia Blu est la plus aboutie. Nous sommes impatients de la voir accrochée au-dessus du canapé en cuir blanc. Dans mes recherches j’ai eu la chance de tomber sur votre article d’avril 2015  »L’art est-il une marchandise comme une autre ? ». Nous avons ainsi mieux compris votre métier de galeriste et l’état d’esprit dans lequel vous exposez les artistes qui vous font confiance. Pour nous ce fut une première fois : sortir d’une galerie en tant qu’acheteurs ! D’habitude nous les fréquentons peu. Megève suscite parfois des moments inattendus. Dans votre article j’ai retrouvé l’expression des sentiments qui nous ont animés lorsque nous sommes tombés  »en amour » devant cette représentation de Venise, si colorée, si joyeuse, cette ville où nous sommes allés trois fois toujours animés du même plaisir. Maintenant tous les matins j’aurai l’impression de me réveiller au bord de la lagune ! Ce tableau sera plus qu’un décor, l’évocation de souvenirs, sans oublier les livres et téléfilms du Commissaire Brunetti imaginés par Donna Leon dont le personnage principal reste Venise ! Nous ne sommes pas de ceux qui traquent l’ascension de la côte de l’artiste pour négocier une revente, d’où notre intérêt à connaître l’histoire de Piermatteo avec cette ville magique et la genèse de Venezia Blu. Comme vous le dites si bien en parlant des amateurs, nous sommes en effet dans l’attente du mieux-être que nous procurera cette oeuvre chez nous. Nous serons heureux de savoir quelles histoires, quelles références nous partageons avec l’artiste à propos de cette ville magique. Si nous n’avons pas l’occasion de le rencontrer prochainement à l’Harmattan, je communiquerai par mail avec lui et lui enverrai une photo de son oeuvre en place. (…)

Dans l’attente de vos nouvelles et au plaisir de vous revoir à Megève, recevez, cher Monsieur, nos cordiales salutations. »


Après un choix difficile pour sélectionner les animaux qui figureront dans le nouveau catalogue de Lise Vurpillot, celui-ci est enfin parti à l’imprimerie.

En avant-première, son texte d’introduction, et aussi les oeuvres disponibles en ce moment à la galerie :

« Il m’est difficile de parler de moi et de ma peinture… Les galeries avec lesquelles je travaille et les articles que des journalistes m’ont consacrés, savent mettre des mots sur ce qu’ils voient. Pour ma part, je ressens ma peinture, j’aime profondément les couleurs et la gaieté que le monde autour de moi m’inspire. Une seule remarque illustre mon propos : je n’utilise jamais de noir.

Commençons par mon parcours : diplômée de l’école Emile Cohl, je suis aujourd’hui illustratrice pour la littérature jeunesse ; je réalise des décors pour la compagnie de théâtre Sarbacane et participe en ce moment à l’un de leurs spectacles (« C’était très bien » http://www.sarbacane-theatre.com/#!concert-illustr/c8ba ) et bien sûr, je suis peintre animalière. Concernant ma peinture, j’emprunte les mots d’Elodie Bouffay, pour «Le Journal de Megève», qui décrivent avec bienveillance mon travail. «Son oeuvre est à la frontière du fauvisme et de l’expressionnisme,(…) elle est vive, dynamique, lumineuse… Elle utilise les teintes avec audace et maîtrise. En excellente coloriste, elle juxtapose des rouges vifs et des verts tendres, mêle entre eux des bleus, des oranges, des jaunes… sans pour autant rendre ses oeuvres violentes ou agressives, bien au contraire. Dans ses peintures flamboyantes, les couleurs s’assemblent et s’équilibrent pour illuminer les regards des animaux qui, exprimant tantôt la force, tantôt la douceur, sont étonnamment expressifs et vivants, à l’image de l’artiste (…) Sa peinture, qui connaît un beau succès auprès du public, orne les murs de plusieurs galeries en France et en Belgique depuis maintenant trois ans.»



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